Il était six heures du matin, je me suis réveillé brusquement. J’ai rêvé que mon père s’était fait tiré dessus près de son travail. Et cette personne était son patron. Dès que j’étais hors du lit, je téléphonai à mon père pour savoir s’il va bien. Il avait l’air essoufflé et fatigué. J’espère qu’il allait bien. Il est médecin et je sais qu’avec ce travail, les patients peuvent transmettre ce qu’ils ont au médecin. Mais il me dit à chaque fois pour me rassurer qu’il se désinfecte après chaque patient qu’il a vu et après avoir commencé son travaille et après avoir fini. Je m’inquiète beaucoup pour lui car c’est tout ce qui me reste de ma famille. Enfin, il y a mes grands-parents mais ce que je veux dire c’est qu’on est tous les deux dans une maison. Mais normalement, on devait être à quatre mais malheureusement un accident est arrivé. Tous les jours, je pense à ma mère et ma grande-sœur. Elles me manquent atrocement. Le plus dur était l’enterrement car tout le monde était là et me disait ces deux mots que je n’avais pas voulu entendre et que je ne veux toujours pas entendre aujourd’hui ni jamais.
Après lui avoir téléphoné, j’allai dans la salle de bain après avoir pris mon jogging sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller mes colocataires. Je venais tout juste d’être à l’internat. Avant j’étais dans un appartement que je louais mais les propriétaires ont voulu revenir. Je m’habillai et sorti de la maison en laissant un mot derrière moi pour ne pas les faire paniquer. C’était ma petite habitude car avec mon père que je partais tôt courir parce que j’étais réveillé, il était tout paniqué. J’adore courir tôt le matin car ça m’aide à rafraichir ma mémoire et il fait si calme. Ce matin-là, il y avait quelques passants dans les rues. Je m’arrêtai devant une petite boulangerie pour m’acheter un petit pain au chocolat et un croissant et un chocolat chaud. Je n’aime pas trop les croissants mais dès que je vois un sans-abri, je suis obligé de donner quelques choses. Et je donnais toujours à manger. Je me dirigeai vers le bois pour courir et faire des photos. Généralement les plus belles photos que je fais, viennent toujours d’un bois. Car il y a les oiseaux, les arbres, les feuilles, plein de choses extraordinaires. Quand je n’étais pas plus haute que trois pommes, j’allais déjà dans les bois toute seule et j’aimais me perdre mais à chaque fois je retrouvais mon chemin. Et que je n’avais peur d’aucun animal.
Je courus dans un petit chemin étroit et il y avait plein de bout de bois par terre. Je trouvai un petit banc où il y avait personne. Je m’assis et pris mon petit pain au chocolat et mon chocolat chaud. Je me couchai sur le banc et regardai le ciel. Il faisait bon. Le soleil me tapa au visage et le ciel était d’un bleu extraordinaire. Ça me changeait du temps dans mon pays. Là-bas, il pleut tout le temps, il y a jamais un jour où il fait bon.
Je m’assis et priai pour ma mère et ma grande sœur et leur dirent que je les aime. Et à cet instant, une goutte de larme se posa par terre. Elle me manquait beaucoup. Ça me manque de ne plus avoir de tresses dans mes cheveux ou de parler et jouer avec ma sœur ou d’espionner mes grands-parents. Après la mort des deux personnes, je ne faisais plus ça.
Je me levai et continuai le chemin en marchant en faisant des photos dans tous les sens.